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Terre vivante, tout est lié

Sophie GRANDVAL, « Les Pissenlits », 2020 © Sophie Grandval. Crédit photographique : Jean-Christophe Garcia. Collection Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA

Essaimage d’œuvres au rythme des saisons

Au rythme des saisons une méthode d’observation interdisciplinaire est déployée avec la présence des scientifiques, d’habitants, d’apprenants, d’artistes et d’œuvres d’art… À la façon d’un essaimage de graines, des œuvres (sculptures, vidéo, photographies, installations) auront pour vocation de nous aider à affiner nos observations, mais aussi de nourrir et faire germer en chacun une conscience fine de notre relation à notre milieu de vie. 

 

Terre vivante s’inscrit dans le cadre du programme Les Géorgiques inspiré par l’œuvre éponyme du poète latin Virgile. Ce long poème didactique, écrit entre 37 et 30 av. J.-C., se déroule au fil de quatre chants consacrés à la culture des céréales, à celle des arbres fruitiers et de la vigne, à l’élevage des animaux ainsi qu’à l’apiculture. Sous le prétexte d’un traité technique d’agriculture, en détaillant les soins à donner à la terre, trop délaissée et malmenée pendant les guerres civiles, l’auteur célèbre la beauté des liens qui unissent les hommes à leur campagne malgré l’instabilité du monde et le passage inexorable du temps. Ce texte résonne profondément avec les changements dont notre société est aujourd’hui traversée : la terre éreintée, le vivant fragilisé, le lien abîmé entre les milieux et leurs habitants, de tous sexes, de tous âges, de toutes origines. Dans cet esprit, le programme Les Géorgiques engage un travail de recherches et d’expérimentations interdisciplinaires sur les problématiques de la ruralité au cœur de la vallée du Lot en Lot-et-Garonne. 


At prius ignotum ferro quam scindimus æquor, 

Ventos et varium coeli prædiscere morem 

Cura sit, ac patrios cultusque habitusque locorum ; 

Et quid quæque ferat regio, et quid quæque recuset. 

Virgile, Les Géorgiques, I, 50-53 

 

« Mais avant de fendre par le fer une plaine inconnue, prendre le temps d’étudier les vents et les caprices du ciel, l’art des cultures locales et ancestrales, ce que chaque région accepte ou refuse de produire. » 

Traduction des Géorgiques : Frédéric Boyer, Le souci de la terre, Gallimard, 2019, p.58. 

Lycée agricole Etienne Restat, Sainte-Livrade-sur-Lot (47)

Mardi 10 mai 2022, 12h30 – 13h30,
Café madeleine (avec Pauline Duchesne, médiatrice du Frac MÉCA)

Vendredi 13 mai 2022, 13h30 – 21h30,
Atelier de printemps
Avec des œuvres de Suzanne Husky et Sophie Grandval (sur inscription)

Œuvres à découvrir sur rdv. 
Contact : harald.roy-petit@educagri.fr 

Avec des œuvres de Sophie Grandval et Suzanne Husky, prêts du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA. 

Projet mis en œuvre par AgroCampus 47 et l’association Le Belvédère, en partenariat avec l’association Vagabondes, Smavlot 47, CEN 47, Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, et avec le soutien du Conseil Départemental 47 et du contrat de filière arts plastiques et visuels en Nouvelle-Aquitaine, dans le cadre de l'appel à projets "Coopération, création et territoires", dispositif mis en œuvre par l’État / Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine, la Région Nouvelle-Aquitaine et Astre. 

Dans le cadre du programme régional d'expositions la Fabrique de l'Art initiée par le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA

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