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Penser le contemporain : Sara Sadik et Mehdi Derfoufi

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« Penser le contemporain »
Cycle de rencontres conçu en collaboration avec Magali Nachtergael, professeure en littérature contemporaine, Université Bordeaux-Montaigne « Penser le contemporain » rassemble un ou une artiste dont le travail est présenté au Frac et un chercheur ou une chercheuse autour d’une problématique spécifique en prise avec la société contemporaine. Chacun présente un aspect de sa recherche et de son travail afin, par cette mise en commun, de créer le contexte d’une rencontre et permettre un dialogue entre les invités et le public. L’objectif des rencontres est de poser un regard sur le présent et d’éclairer, le temps de l’échange, un monde souvent marqué par le chaos et les contradictions.

L’ensemble intitulé “Le monde chico” (2018) est présenté dans la Jetée au 6ème étage du Frac du 17 septembre 2021 au 29 janvier 2022.

Le monde chico est un ensemble composé de 5 œuvres qui décrit une ville dans les nuages dotée des dernières avancées technologiques ; elle a été conçue pour accueillir des volontaires maghrébo-descendants invités à créer une nouvelle société représentant la « smala terrienne ». Le monde chico, dont l’esthétique hybride empruntant au gaming, aux mangas, au rap, au parler populaire, se veut comme une éventuelle solution au sentiment d’exclusion des jeunes des grands ensembles.

 

 

Réservation recommandée : reservation@frac-meca.fr
Accès libre sur présentation d’un billet d’exposition.

Durée : 2h30

Mehdi Derfoufi est un ancien éditeur, acteur de l'éducation populaire et de l'action culturelle, désormais enseignant-chercheur en études de genre et études postcoloniales. Université Paris 8, Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH). Auteur du livre Racisme et jeu vidéo (Éditions de la MSH, 2021).

Sara Sadik est née en 1994 à Bordeaux où elle obtient en 2018 son DNSEP à l’École supérieure des beaux-arts de Bordeaux (ebabx). Elle vit et travaille à Marseille. Sara Sadik navigue dans son travail entre la vidéo, la performance, l’installation et l’écriture. Elle travaille sur la jeunesse française en abordant notamment des questions liées à l'adolescence et aux masculinités. Elle en documente les arcanes et déconstruit les mythologies sociales dans des narrations fictives filmées ou performées, allant du documentaire à la science-fiction en passant par la téléréalité. Ses projets les plus récents se concentrent sur l’étude des relations amicales et amoureuses chez les adolescents et les jeunes adultes. Son travail a été présenté dans des expositions collectives notamment à 221 A (Vancouver, 2017), à Karma International (Zurich, 2017), au Open’er Festival (Gdynia, 2017), à Roodkapje (Rotterdam, 2018), à la Wallach Art Gallery—Columbia University (New-York, 2019), à la galerie Édouard-Manet (Gennevilliers, 2019), à Manifesta 13 Marseille—La Biennale européenne de création contemporaine (Marseille, 2020), à Triangle - Astérides (Marseille, 2021), au Munchmuseet (en ligne, Oslo, 2021), aux Magasins généraux (Pantin, 2021). Ses performances ont été présentées au Festival DO DISTURB—programmation Triangle - Astérides (Palais de Tokyo, Paris, 2019) et au Festival Parallèle (Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur et Friche la Belle de Mai, Marseille, 2020). Elle a été en résidence à Triangle – Astérides (Marseille, 2018) et à la LUMA Arles (2021). Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles à la galerie Silicone (Bordeaux, 2018), à continuum (Bordeaux, 2018) et à Voiture 14 (Marseille, 2019). Certaines de ses œuvres sont déjà présentes dans des collections publiques, notamment au Cnap, au Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, au Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur et au Musée d’Art Moderne de Paris. Elle est représentée par Crèvecœur, Paris.

Visite Une œuvre à soi, Sara Sadik, Le monde Chico, JEP 2021. crédit photo : Jean-Christophe Garcia
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